Ce matin, je me connecte sur le site d’une artiste avec laquelle nous cherchons � organiser une rencontre depuis longtemps. Quel bonheur et quelle illumination de la journée.
Bonheur
Mauvaises excuses
Petite fréquentation pour la dernière exposition. Mauvais choix de dates disent les uns. Quelle tristesse de se dire que l’on ne vient voir de l’art que parce qu’on n’a rien d’autres à faire… Merci à tous ceux qui sont venus cette fois encore.
Â
Frénésie littéraire
Ce qui me passe par la tête
Après une journée de travail intense, rentrer et surfer sur le site. Regarder des tableaux, penser à la prochaine exposition et à l’énergie qu’elle va générer chez tout le monde. Le texte d’Yvon Bohers autour des tableaux de Lino, quelle poésie, quelle justesse. Il faut avoir le temps de regarder avec son coeur pour écrire cela. L’art permet de créér un espace de temps pour regarder avec ses yeux certes mais en lien étroit avec le coeur.
Objectif atteint
Lorsque j’ai créé l’association, je voulais créer un cadre pour réunir des personnes qui sinon ne se rencontreraient pas et je voulais accompagner des personnes dans le développement de leur sensibilité artistisque. Chaque exposition qui passe me conforte dans l’atteinte de ces objectifs. Aujourd’hui, Marc a fait une belle vente à une amie qui doutait jusqu’à présent de son goût artistique au point qu’elle ne s’était jamais encore lancé dans l’achat d’une toile imposante, peinte à l’huile. C’est fait grâce à Marc, rencontré il y a trois ans par elle. Je suis fière d’elle. Acheter une toile c’est un acte d’un grand courage. Qui peut être sûr que son oeil sera le même des années plus tard? C’est souvent une question que l’on se pose lorsque l’on se demande si on va acheter une toile. Est-ce que je l’aimerai dans 5 ans? Question valide, certes. Mais hors de propos si je puis me permettre. La seule façon de savoir si on l’aimera encore, c’est d’acheter la toile bien sûr. Ensuite, si on ne l’aime plus, on la vend et on en achète une autre en ayant progressé dans la connaissance de ses goûts. Bref, si on a le budget, de toutes les façons, l’issue est positive… Pourquoi se priver?
Marc Torikian
Un artiste ne sait pas parler de lui. Faisons le donc à sa place. Quel meilleur moment pour le faire que pendant son exposition? Je suis totalement subjective me direz-vous. Certes… Et fière de l’être. Ce peintre, je ne saurai trop l’écrire, est un génie. Si on définissait ce concept de génie, ce que peu de monde s’essaie à faire, Marc en aurait sans doute toutes les caractéristiques. L’ensemble de sa création est beau. Il touche tout le monde à un moment ou à un autre de son travail. Il se réinvente sans cesse, alterne avec succès entre l’abstrait et le figuratif, le classique et le moins classique. Aidez-moi à le mettre dans les musées et à le faire vivre de sa peinture, bon sang!
Portrait d’Anto par un ami qui lui veut du bien!
Portrait d’Anto
Merci, ma chère Fanny, de me donner l’occasion de parler d’un artiste que j’apprécie beaucoup. J’ai rencontré Anto il y a une dizaine d’années autour du Bassin de l’Arsenal à la Bastille où il exposait, un peu perdu au milieu d’artistes très contemporains. J’ai tout de suite été séduit par le côté Chaissac de sa peinture, malicieuse et spontanée avec des couleurs chaudes et vivantes qui réjouissent les cœurs les plus secs et les plus insensibles. C’est qu’il y a de la poésie, chez cet homme-là ; en plus de la chaleur humaine et de la convivialité qu’il développe naturellement et qu’il nous transmet à travers son pinceau, comme des rayons bienfaisants. Ce n’est pas par hasard du reste que son nom d’artiste est la contraction de celui d’Antonin Artaud, célèbre poète et comédien. Poésie dans les thèmes choisis : les animaux d’Anto par exemple sont presque surréalistes, à la Jérôme Bosch, ses poissons ont des visages humains ou forment les bouches de gens que l’on n’aimerait pas toujours rencontrer le soir au coin d’un réverbère. Et pourtant tout cela tient sagement dans la toile, mais l’on imaginerait très bien voir surgir tout à coup devant soi tel ou tel petit monstre échappé du tableau venir en diablotin vous chatouiller la plante des pieds.
Rassurons-nous, Anto a du métier et sera toujours le dompteur inflexible de son imagerie personnelle. Quand il peignait, allongé par terre, sur le parvis de Beaubourg, tout proche néanmoins de la Galerie Michel Ray dans le passage Molière, qui fut parmi les premiers à lui offrir ses cimaises, les gens s’arrêtaient entre deux cracheurs de feu et les conversations engagées sur le macadam continuaient à la terrasse des cafés voisins. Je ne sais si finalement le grand happening de l’an 2000 qu’il avait prévu à Beaubourg a eu lieu : il s’agissait de rassembler 2000 petits formats (10 X 10 cm) disséminés en France et ailleurs, autant de poésies, car chacun de ses petits formats était agrémenté d’une légende sibylline.
Après la période Beaubourg (Anto habitait à l’époque à Orléans) vint le loft grandiose de l’Ile Saint-Denis, aménagé comme un palais indien. Solange, sa femme, artiste elle aussi ayant œuvré dans la confection de décors de théâtre, Antonin et Justin, ses fils, et Juliette, la petite dernière, surdouée elle aussi en dessin, y recevaient avec une grande convivialité, dans des odeurs très agréables de bonne cuisine et de peinture acrylique.
Aujourd’hui, installé depuis quelques années à Sucy-en-Brie, Anto anime une galerie d’Art Singulier, la Galerie Akwaaba, où exposent ses amis et relations dans des domaines artistiques aussi variés que la peinture, la sculpture, le travail sur verre, la gravure et le fer forgé ou torsadé. Ses œuvres sont à la Galerie Catherine Clerc à Lausanne (clin d’œil à Dubuffet et au célèbre musée voisin de l’Art Brut), mais aussi à la Galerie SAM de San Francisco. En France, il expose régulièrement à Dinard à la Galerie Artemise, à Saint Mandrier près de Toulon, et enfin à Paris à La Halle Saint Pierre à Montmartre, à la Galerie Huis-Clos et chez Nadine Libert.
Je souhaite à cette exposition de la rue Gay-Lussac beaucoup plus qu’un succès d’estime et te remercie, ma chère Fanny, d’en être l’instigatrice. Anto est un grand artiste, sachons l’apprécier.
En toute amitié.
Duto
Anto
Si le vent te porte jusqu’Ã cette expo, c’est que le sens de mes mots
s’est envolé dans ma peinture… Et je n’y puis rien.
Quand je peins; c’est pour me coltiner avec l’invisible, le sacré et
les signes d’une narration intérieure.
Que peut-on dire à l’oiseau qui vole? qu’il est beau et que son
plumage…. ramages et autres cages.
Avons nous autre chose à lui offrir à cet oiseau là ? Une terre ludique
pour ces frasques où un ultime terrain vague.
Si le vent t’emporte c’est que tu est trop léger l’ami.
Qui est sur terre? qui vole dans les airs? qui nage en eaux ?
Si je peins c’est pour entendre le silence du pinceau et le fracas d’un
éclair sur la toile.
J’ai grandi dans l’oubli de mes mots afin d’être à jamais sans arrière
pensée et peut être
à la fin n’y comprendre plus rien.
C’est cet instant qui est jouissif et positif, l’effacement de l’égo.
Anto
Anto
Bon nous avons des problèmes de maintenance sur le site!
Ca m’agace alors je passe par le blog pour vous donner des nouvelles d’Anto.
Lire les blogs à suivre.
Article tiré de Télérama
Où sont logés les artistes? Ci-après un article intéressant extrait d’une enquête disponible en ligne sur le site de Télérama:
Des artistes bien lotis.
Bonne lecture!