Si le vent te porte jusqu’Ã cette expo, c’est que le sens de mes mots
s’est envolé dans ma peinture… Et je n’y puis rien.
Quand je peins; c’est pour me coltiner avec l’invisible, le sacré et
les signes d’une narration intérieure.
Que peut-on dire à l’oiseau qui vole? qu’il est beau et que son
plumage…. ramages et autres cages.
Avons nous autre chose à lui offrir à cet oiseau là ? Une terre ludique
pour ces frasques où un ultime terrain vague.
Si le vent t’emporte c’est que tu est trop léger l’ami.
Qui est sur terre? qui vole dans les airs? qui nage en eaux ?
Si je peins c’est pour entendre le silence du pinceau et le fracas d’un
éclair sur la toile.
J’ai grandi dans l’oubli de mes mots afin d’être à jamais sans arrière
pensée et peut être
à la fin n’y comprendre plus rien.
C’est cet instant qui est jouissif et positif, l’effacement de l’égo.
Anto
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