Lorsque j’ai créé l’association, je voulais créer un cadre pour réunir des personnes qui sinon ne se rencontreraient pas et je voulais accompagner des personnes dans le développement de leur sensibilité artistisque. Chaque exposition qui passe me conforte dans l’atteinte de ces objectifs. Aujourd’hui, Marc a fait une belle vente à une amie qui doutait jusqu’à présent de son goût artistique au point qu’elle ne s’était jamais encore lancé dans l’achat d’une toile imposante, peinte à l’huile. C’est fait grâce à Marc, rencontré il y a trois ans par elle. Je suis fière d’elle. Acheter une toile c’est un acte d’un grand courage. Qui peut être sûr que son oeil sera le même des années plus tard? C’est souvent une question que l’on se pose lorsque l’on se demande si on va acheter une toile. Est-ce que je l’aimerai dans 5 ans? Question valide, certes. Mais hors de propos si je puis me permettre. La seule façon de savoir si on l’aimera encore, c’est d’acheter la toile bien sûr. Ensuite, si on ne l’aime plus, on la vend et on en achète une autre en ayant progressé dans la connaissance de ses goûts. Bref, si on a le budget, de toutes les façons, l’issue est positive… Pourquoi se priver?
Objectif atteint
Marc Torikian
Un artiste ne sait pas parler de lui. Faisons le donc à sa place. Quel meilleur moment pour le faire que pendant son exposition? Je suis totalement subjective me direz-vous. Certes… Et fière de l’être. Ce peintre, je ne saurai trop l’écrire, est un génie. Si on définissait ce concept de génie, ce que peu de monde s’essaie à faire, Marc en aurait sans doute toutes les caractéristiques. L’ensemble de sa création est beau. Il touche tout le monde à un moment ou à un autre de son travail. Il se réinvente sans cesse, alterne avec succès entre l’abstrait et le figuratif, le classique et le moins classique. Aidez-moi à le mettre dans les musées et à le faire vivre de sa peinture, bon sang!